LES AUBERGISTES BRETONNES - LA MERE GLOANEC, MADEMOISELLE JULIA, LA BELLE ANGELE

« La Mère Gloanec », « Mademoiselle Julia » et « La Belle Angèle », figures historiques bretonnes, sont ici rassemblées pour la première fois dans un même recueil, abondamment illustré (cartes postales, photographies, reproductions de peintures), et écrit par un diplômé de l'Ecole hôtelière de Chamalières qui s'est déjà intéressé aux personnages féminins marquants du monde de l'hôtellerie restauration française. 

Un premier chapitre détaille la belle époque, puis arrivent des développements sur l'école de Pont Aven, Cité des peintres, et qui doit à leur présence une renommée internationale. Les trois femmes se voient ensuite consacrées chacune un chapitre distinct.

Marie-Jeanne Morvant alias la Mère Gloanec en premier, qui ouvre son auberge en 1860 et reçoit immédiatement de nombreux artistes étrangers et peintres français avant que Ganguin n'y effectue un premier séjour de 3 mois en 1886 et y rencontre Emile Bernard.

Julia Guilou ensuite, plus connue comme Mademoiselle Julia ou comme "la Bonne Hôtesse", qui débute sa carrière employée au grand hôtel de Concarneau et deviendra en 1871 propriétaire de l'Hôtel des Voyageurs de Pont Aven, rebaptisé Hôtel Julia, et où elle installera des ateliers d'artistes. Elle développera et agrandira toute sa vie son hôtel, ouvrant des annexes, installant un cours de tennis, mettant en place un système de taxi-bateau, faisant l'éloge de ses établissements par de nombreuses cartes postales et dépliants.

Angélique Marie Satre née Cannevet enfin, qui passera à la postérité sous le nom de "La Belle Angèle" et dont le débit de boissons était au coeur de Pont Aven. Les amateurs retrouveront d'ailleurs son portrait peint par Gauguin, La Belle Angèle, au Musée d'Orsay à Paris.